vendredi 23 octobre 2009

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éditorial,
par Anthony Clément

Il est comme un reflet d’eau des mouvements de l’âme. Il est une expérience immédiate de l’approche de l’être et du monde. Il est langage, mutisme ou preuve de l’intention. Il est tension. Transformation. Et l’on remarquera dans ce numéro du mois d’octobre combien son occurrence est significative. Le regard. Qu’est-ce qui retient le vôtre dans la rue ? Qu’est-ce qui déferre votre liberté mentale, son amplitude ? Votre regard lit-il entre les murs ? [sic], le mensuel irrationnel de dixit, vous fait une nouvelle fois lecteur de poésie malgré vous ; regardeur. Ici à ce comptoir, dans ce bar, assis dans ce théâtre ou debout dans cette librairie, il vous prend à l’improviste, vous fait partager le regard du poète au travers des prunelles noctambules de Patricia Castex Menier, présentée par Mathias Trivès, et qui rendent hommage au poète aveugle. Il vous dévisage avec un poème mythifiant de Thierry Acot-Mirande et un nouveau texte marie-célinien. Il vous filtre avec les mots d’argile de Lorand Gaspar, moissonnés par Laurence Barrère, et avec ceux d’Ismaël. Et il vous accueille avec un vers de José Maria Valverde :

L’aveugle :

Le va-et-vient des gens
est parfois un flot de sang qui me donne du courage […]
Le croisement



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